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   Mensuel de réflexion socio-économique vers l’Économie Distributive
 
 
 
 
 
AED La Grande Relève Articles N° 791 - juillet 1981 > ... Précipités à la ruine !

 

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... Précipités à la ruine !

par P. BUGUET
juillet 1981

CRI d’alarme accrédité par l’équipe présidentielle sortante, aux lendemains de ses spéculations boursières sur le franc et les valeurs mobilières (qui chutèrent soudain de 20 %), à propos des mesures sociales prises par ses successeurs. Car, ce ne sont pas les milliers de milliards d’armements, ce n’est pas la politique de dévaluation qui anéantissent l’avoir du petit épargnant, qui acculent les uns à la faillite, et jettent les autres au chômage. Non !...
Ce sont, paraît-il, les secours sociaux : l’augmentation du S.M.I.C., de la retraite des vieux, de l’allocation logement, les secours de chômage, la préservation des retraites !
Un aveuglement si systématique, une si absurde ineptie, relèvent de la malfaisance sociale, et nous donnent la mesure de l’incompétence des augures mis au rebut ; ce sont aussi un avertissement sur la nécessité urgente de nous préserver définitivement de l’office de leurs émules.
Au moment où une tentative de relèvement du pouvoir d’achat général est projetée, à l’instant où s’amorcent quelques pas en direction d’un socialisme distributif (acceptation du principe de répartition des revenus sociaux sans contrepartie de travail fourni), des réformes financières radicales vont s’imposer pour tenir en échec les fossoyeurs du socialisme. Et d’abord le contrôle absolu de la monnaie par la transformation de la monnaie capitalisable, en une monnaie de consommation, émise par l’Etat en fonction de la production.
Le marasme prédit aux Françaispourra, alors, se traduire par unepossibilité équitable de consommation des biens et services par tous.Les hommes pourront enfin
accéder aux biens qu’ils produisent et que l’équipement technique réalisera toujours plus pour eux.
Une véritable solidarité des participants à la tâche commune pourra alors se concevoir : tous auront le bénéfice entier de leurs efforts.
Ruine ! Ruine ! Ruine ! clament les thuriféraires des privilégiés aux abois.
Non ! Espoir de vie pour tous !

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