Le site est passé à sa troisième version.
N'hésitez-pas à nous transmettre vos commentaires !
Merci de mettre à jour vos liens.
Si vous n'êtes pas transferé automatiquement dans 7 secondes, svp cliquez ici
Il faut de la patience pour connaître la Vérité.
Il en faut bien plus encore pour la répandre.
Albert CHANTRAINE
DANS « La Grande Relève » n°
748 de juillet 77, on pouvait lire sous la plume de Marie-Louise Duboin
dans le cadre de son editorial, un article intitulé : LA MALADIE
DE LA JEUNESSE.
Il y était question du résultat d’une enquête sur
la jeunesse publiée par H. de Gaalon, ancien responsable d’études
sociologiques à I I.F.O.P. Après avoir analysé
quelques citations de H. de Gaalon, Marie-Louise Duboin terminait son
article par la conclusion suivante :
« Nos raisons personnelles d’optimisme sont de voir qu’un jeune
sociologue patente rejoint si parfaitement nos analyses et nos conclusions.
Il répond ainsi de façon éclatante à ceux
de nos camarades qui, au seuil dune vie de lutte pour défendre
les thèses de Jacques Duboin, croient devoir se désespérer
en croyant quelles n’ont pas tait leur chemin ; la réalité
est qu’eues se répandent insensiblement mais irrévocablement
et de plus en plus généralement et de plus en plus vite.
» Jamais sans douté la vérité que nous défendons
n’a été aussi flagrante. »
En effet, et je voudrais rassurer nos amis pessimistes en leur apportant
une preuve de plus d’espérer.
Voici un texte écrit dans les années 50 par un grand savant,
hélas trop tôt disparu.
« Qu’est-ce qui différencie l’homme de l’animal ? C’est
qu’en s’éveillant il né pense pas uniquement à
chercher sa croûté, ou plutôt, qu’un jour viendra
où il ne pourra plus penser uniquement à çà.
Aujourd’hui des millions d’hommes sur terre doivent vivre comme l’animal,
chercher avant tout leur nourriture et celle des leurs. Et moi-même...
« Ce n’est pas ça la civilisation. Il n’est pas vrai que
le travail imposé par la nourriture soit un travail moral. «
Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front », je ne veux
pas de cette philosophie-là. Ce sont les exploiteurs (1)
qui l’enseignent, ceux qui vivent du travail des autres. La science
et la technique ne devraient-elles pas permettre à chacun de
se nourrir avec très peu de travail ? Nous serons civilisés
(1) quand l’homme n’aura plus besoin de travailler comme il fait pour
assurer sa subsistance. Cela ne veut pas dire qu’il ne fera plus rien.
Au contraire c’est alors que son travail sera moral. C’est le travail
qu’il fera en plus, librement, pour apporter quelque chose aux autres,
intellectuellement ou manuellement, pour enrichir la vie de l’humanité.
»
Et c’est signé : Frédéric Joliot-Curie (1900-1950).
Ce grand savant rejoignait, lui aussi, nos thèses.
Mais il y a mieux. Je reprends une citation de H. de Gaalon. (...) «
L’école donne aux adolescents les moyens intellectuels aune compréhension
critique d’une société dont les différentes caractéristiques,
compétitions, violence, instabilité, matérialisme,
ne peuvent que les angoisser et leur faire souhaiter ne jamais y «
entrer ».
Or, il se trouve que l’école dont parle H. de Gaalon vient de
se manifester en soumettant aux éleves d’une académie
un canevas dont la teneur ne peut que nous donner des raisons d’espérée.
En effet l’argumentation de Frédéric Joliot-Curie citée
plus haut a été reprise par l’Académie du département
du Var pour être soumise aux élèves du Terminal
à l’occasion des examens du B.E.P. 1977 et dont voici le texte :
QUESTIONS
1 - Expliquez les mots soulignés : exploiteurs,
civilisés. (4 points)
2 - Achevez la dernière phrase du premier paragraphe «
Et moi-même... (2 points)
3 - En quoi le travail librement accepté est-il plus moral que
le travail « imposé par la nourriture » ?
(6 points)
COMMENTAIRES
« Aujourd’hui des millions d’hommes sur terre
doivent vivre comme l’animal, chercher avant tout leur nourriture...
Ce n’est pas ça la civilisation. »
Que pensez-vous de ces affirmations ?
Donnez votre réponse (20 à 30 lignes).
(8 points)
Voilà ! Nul doute que cet examen aura fait
réfléchir les candidats au B.E.P. de l’Académie
du Var. Pour ma part, je connais la fille d’un de mes amis qui a répondu
aux diverses questions dans le sens des thèses qui nous sont
chères. Elle a obtenu son B.E.P. en étant bien notée.
En conclusion, nous dirons avec ces exemples à l’appui et certainement
bien d’autres que nous ne connaissons pas, qu’il n’y a aucune raison
de désespérer et que nous devons continuer à militer
fermement aux côtés de Marie-Louise Duboin afin d’avancer
l’heure de notre libération.
(1) Souligné dans le texte.