Le site est passé à sa troisième version.
N'hésitez-pas à nous transmettre vos commentaires !
Merci de mettre à jour vos liens.
Si vous n'êtes pas transferé automatiquement dans 7 secondes, svp cliquez ici
SUJETS DE REFLEXION
Mais on s’aperçoit également que l’économie
distributive comporte un troisième élément, fondamental
dans l’esprit de son créateur : l’égalité économique,
à laquelle J. DUBOIN a consacré un ouvrage complet. Or,
si nous relisons ce livre, nous constatons que ce troisième élément
n’est pas la conséquence directe de l’analyse, mais constitue
un choix basé sur des considérations d’ordre éthique,
on pourrait presque dire d’ordre politique au meilleur sens du terme.
Or - et c’est Jacques DUBOIN lui-même qui l’a souvent dit - la
thèse de l’égalité économique, non retenue
par certains mouvements d’inspiration abondanciste, tels les créditistes
canadiens, est très loin de faire l’unanimité des centaines
de milliers de Français qui reconnaissent le bienfondé
de l’analyse critique. En quoi, entend-on souvent objecter (principalement
dans les milieux composés d’hommes ou de femmes assurant actuellement
des responsabilités), le fait d’allouer un complément
hiérarchique de revenu social (en monnaie de consommation bien
entendu) pourrait- il paralyser le fonctionnement d’une économie
des besoins ? N’en constituerait-il pas au contraire la meilleure approche,
étant entendu que les inégalités économiques
subsistant encore seraient fatalement attaquées sur trois fronts :
- suppression des profits du capital,
- suppression des profits liés aux circuits commerciaux traditionnels,
- relèvement par la base grâce au revenu social.
Ce raisonnement constitue une donnée de fait qui pose au moins
un problème d’opportunité.
Faut-il se placer résolument dans le camp des partisans du tout
ou rien, adversaires irréductibles d’une caricature de mini économie
distributive, incapable de donner naissance au nouveau type d’homme
libre qu’ils ont conçu et souhaité ?
Faut-il rejoindre ceux qui estiment avoir déjà suffisamment
souffert d’une intransigeance à leurs yeux injustifiée
et se rallieraient volontiers à une formule de réalisation
accélérée de l’économie des besoins, alignée
sur les conclusions de l’analyse critique du système financier,
mais comportant des étapes facilitant l’adaptation progressive
des mentalités et des comportements à la plus importante
révolution de l’histoire humaine ?
A chacun d’en juger en se souvenant que l’intolérance, quel qu’en
soit l’objet ou l’orientation, est toujours mauvaise conseillère.
Plein emploi ? Plutôt plein salaire !