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   Mensuel de réflexion socio-économique vers l’Économie Distributive
 
 
 
 
 
AED La Grande Relève Articles N° 1021 - mai 2002 > Les nouveaux emplois au Proche Orient

 

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HORS DE L’HEXAGONE

Les élections en France ne peuvent pas nous faire oublier le drame du Proche- Orient. Nous n’avons guère d’autres informations que celles diffusées par les grands médias, mais Paul Vincent a découvert quelque chose de révoltant et lourd de signification que nous n’avions pas vu dans la presse :

Les nouveaux emplois au Proche Orient

par P. VINCENT
mai 2002

J’ai assisté lundi 15 avril à une réunion dans une salle du Sénat, où il a été rendu compte de la mission en Israel et en Palestine, du 18 au 21 mars, d’une délégation sénatoriale composée de six sénateurs appartenant aux six principaux groupes parlementaires. J’ai entendu des témoignages de personnalités aussi différentes que Danielle Bidard, sénateur communiste de Seine-Saint-Denis, Michel Pelchat, sénateur UDF de l’Essonne, Claude Cheysson, ancien ministre des Relations Extérieures sous François Mitterrand, le Père Lelong, des représentants d’associations protestantes ou d’organisations caritatives diverses, qui décrivent tous une situation épouvantable (et qui n’a fait qu’empirer depuis leur passage). Les humiliations ne sont pas seulement pour les Palestiniens, mais également pour tous ceux, appartenant à des organismes officiels ou à des ONG, qui veulent leur venir en aide et qui voient détruire sous leurs yeux les établissements et les infrastructures qu’ils avaient contribué à réaliser dans les domaines de l’éducation, de la culture, de la santé, ou autres. Il semblerait que, dépassés par cet engrenage de violence, certains dirigeants israéliens voudraient une complète séparation entre Israéliens et Palestiniens, ce qui ne serait pas sans conséquences économiques pour les uns et les autres. Mais les Israéliens auraient déjà envisagé la solution suivante : importer massivement des Asiatiques, en particulier des Thaïlandais, pour les besognes ingrates que les Palestiniens venaient accomplir chez eux chaque jour depuis leurs zones-dortoirs. Ils pourraient aussi être tentés de les faire participer ? la mise en valeur d’implantations juives isolées au milieu des zones palestiniennes hostiles et dans lesquelles ils ont de plus en plus de mal à faire venir des colons israéliens. Je pense que, quelles que puissent être leur situation et leurs difficultés actuelles, ce n’est pas dans ces conditions-là que des Thaïlandais ou d’autres immigrés du Tiers-Monde trouveraient une vie meilleure. Il conviendrait donc éventuellement de les mettre en garde contre les situations dramatiques dans lesquelles ils risqueraient de se trouver et de ne pas favoriser une telle entreprise.

Autre information, un texte de 1982 découvert et transmis par Jean- Claude Pichot, qui vous demande de deviner qui a osé dire :

" Je me porte volontaire pour faire ce sale travail pour Israél, de tuer autant d’Arabes qu’il est nécessaire, de les déporter, de les expulser, de les brûler, de faire que le monde entier nous haïsse, de tirer le tapis de dessous les pieds des Juifs de la diaspora, ce qui les forcera à courir vers nous en pleurant. Même s’il faut faire sauter une ou deux synagogues par-ci par là, cela m’est égal."

RÉPONSE : c’est ARIEL SHARON dans une interview publiée en 1982 par le quotidien israélien Davaz.

Édifiant, non ?

Il aura mis vingt ans pour réaliser son rêve, mais il est en train d’y parvenir...

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